Histoire du piano

Le piano est un instrument à cordes frappées. Depuis toujours les cordes ont été utilisées pour produire des sons.

Le tympanon, instrument du moyen-age, semble être le premier ancêtre du piano : des cordes métalliques frappées avec des maillets, un peu comme un xylophone. Plus tard, à la fin du 15eme siècle, le clavecin initie la lignée des claviers, mais en réalité il est plus proche, avec ses cordes pincées, de la guitare. Arrivent des variantes du clavecin comme l'épinette, mais surtout le clavicorde, réellement nouveau, avec des cordes frappées par un bout de métal raccordé aux touches. Si cette période vous interesse, reportez-vous à l'article histoire du piano sur le site de Wikipédia, l'encyclopédie partagée en ligne.

Le vrai départ se situe au début du 18eme, un facteur de clavecin et clavicorde, Bartolomeo Cristofori, invente à Florence le piano-forte, premier clavier à cordes frappées permettant d'exprimer des nuances en jouant piano ou forte. Le mécanisme permettait au marteau de frapper la corde sans rester collé et de revenir rapidement pour les répétitions.

Fin 18ème ce nouvel instrument se propageait, avec un son plus clair et long que les pianos modernes. C'est pour ce type d'instruments que Mozart écrivit sonates et concertos.

En 1822, le facteur Sébastien Erard, invente à Paris le double échappement (système à répétition), amélioration notable du mécanisme du marteau qui permet de répéter une note même si la touche n'est pas remontée complètement. Le facteur concurrent, Pleyel, invente le croisement des cordes et le cadre metallique unique, donnant plus de puissance à l'instrument.

Le piano moderne utilise encore ces principes.